En Tunisie, Juppé confond Jérusalem et Tel Aviv : lapsus ou coming out ?
En mentionnant Jérusalem comme la capitale de l’État hébreu, Alain Juppé a semé le trouble dans le public venu l’écouter à Carthage, le 29 février, lors de sa visite en Tunisie.
![Alain Juppé, le 19 novembre 2015, à Paris. © Jacques Brinon / AP / SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/03/07/alain_juppe.jpg)
Alain Juppé, le 19 novembre 2015, à Paris. © Jacques Brinon / AP / SIPA
Maire de Bordeaux et favori de la primaire de la droite républicaine pour la présidentielle de 2017, Alain Juppé était à Tunis fin février. L’ancien Premier ministre de Jacques Chirac, qui jouit d’une réelle cote de sympathie auprès des Tunisiens et des binationaux, a cependant déçu ses supporters lors de la réunion organisée devant un public choisi le 29 février à l’Institut des hautes études commerciales (IHEC), à Carthage. Évoquant l’interminable conflit israélo-arabe, il a mentionné Jérusalem comme la capitale de l’État hébreu. Venant d’un gaulliste, le propos a semé le trouble dans l’assistance. Faux pas, lapsus ou coming out ? La France n’a jamais officiellement reconnu la décision israélienne de faire de Jérusalem sa capitale, et a toujours maintenu son ambassade à Tel-Aviv.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles