Afrique-Turquie : des relations placées sous le signe de la fraternité… et du business

Lors de sa tournée africaine, le président Erdogan a cherché à renforcer ses relations avec ses plus gros partenaires commerciaux.

Recep Tayyip Erdogan, président turc © Dolores Ochoa/AP/SIPA

Recep Tayyip Erdogan, président turc © Dolores Ochoa/AP/SIPA

JOSEPHINE-DEDET_2024

Publié le 11 mars 2016 Lecture : 1 minute.

Abuja, Accra, Abidjan, Conakry… et une moisson de contrats et d’accords de coopération.

Lors de cette tournée ouest-africaine (28 février-3 mars) où il était escorté de 150 hommes d’affaires, le président Erdogan a cherché à consolider les liens d’Ankara avec ses plus gros partenaires commerciaux d’Afrique subsaharienne (Nigeria, Ghana, Côte d’Ivoire, toutefois distancés par l’Afrique du Sud) et à développer des relations encore timides avec la Guinée.

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Depuis 2005, la Turquie courtise une Afrique pour qui elle dit éprouver une fraternité désintéressée, mettant en avant le savoir-faire de ses entreprises, très présentes dans le BTP, et de son agence de coopération, la Tika, qui finance de nombreux projets (santé, agriculture, logement…).

Observateur de l’UA, membre de la BAD, organisatrice de sommets avec l’Afrique (à Istanbul en 2008 et à Malabo en 2014), la Turquie s’appuie sur ses écoles d’excellence, son réseau d’ambassades (12 en 2009, 39 aujourd’hui) et la compagnie Turkish Airlines, qui dessert 50 villes du continent, pour occuper un terrain où elle est encore largement distancée par les Chinois ou les Indiens.

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