Burundi : la valise ou le cercueil
Le nombre de citoyens réfugiés dans les pays voisins vient de dépasser les 250 000.
D’après le gouvernement burundais, le pays ne traverse aucune crise. Les chiffres du HCR disent pourtant tout autre chose. Malgré les tentatives d’obstruction mises en place par Bujumbura, selon l’agence onusienne, le nombre de Burundais exilés ne cesse d’augmenter depuis un an.
Pour la première fois, en mars, il a même dépassé les 250 000 personnes, principalement réfugiées en Tanzanie (131 000) et au Rwanda (74 000).
Ce flux commence à poser problème dans les pays d’accueil, qui gardent pour l’instant leurs frontières ouvertes. Après avoir été accusé d’aider les rébellions burundaises à recruter parmi les réfugiés, le Rwanda a ainsi annoncé, le 12 février, son intention de les relocaliser dans un pays tiers.
Ce qu’un responsable du HCR à Kigali juge peu probable : « Nos finances, déjà mises sous pression par les autres crises dans le monde, ne nous permettent pas une manœuvre aussi coûteuse », assure-t-il.
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