Côte d’Ivoire : Ouattara agacé par la CEI

La Commission électorale indépendante (CEI) ivoirienne est gourmande et cela agace le chef de l’État. En 2016, elle a été dotée de 22,4 milliards de F CFA – une somme qui doit permettre de financer le référendum constitutionnel et les législatives.

Youssouf Bakayoko réclame une rallonge budgétaire. © PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

Youssouf Bakayoko réclame une rallonge budgétaire. © PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

Publié le 19 mars 2016 Lecture : 1 minute.

Mais son président, Youssouf Bakayoko, a déjà laissé entendre que cela ne suffirait pas, et les factures commencent à s’accumuler. Pourquoi ? Parce que l’année dernière un dépassement de 17 milliards a été constaté et que le budget 2016 doit aussi servir à le financer.

Tout cela déplaît fortement à Alassane Ouattara. L’État, qui ne peut pas auditer les comptes de la CEI, puisque celle-ci est indépendante, rechigne donc à lui accorder une rallonge budgétaire.

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À la Commission, des sources internes au bureau du président Bakayoko jurent, la main sur le cœur, que les 17 milliards n’ont pas été détournés : « C’est, expliquent-ils, le montant de la dette due aux prestataires, comme Safran Morpho, l’opérateur technique, une partie du budget de 2015 ayant déjà servi à éponger des créances de la présidentielle de 2010. »

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