Les caprices d’Eileen Murray, chargée des opérations de la Banque mondiale en Tunisie

« La banque fixe des limites, mais, comme je ne suis pas polie, je les outrepasse ! » Les déclarations à l’emporte-pièce de l’Américaine Eileen Murray (58 ans), chargée des opérations de la Banque mondiale en Tunisie, lors de la réunion du Country Partnership Framework, le 8 mars, ont surpris les membres de la société civile tunisienne.

Le siège de la Banque mondiale à Washington © Brendan Smialowski/AFP

Le siège de la Banque mondiale à Washington © Brendan Smialowski/AFP

Publié le 25 mars 2016 Lecture : 1 minute.

Murray juge que le talon d’Achille de ce pays est son administration. Les autorités lui reprochent de trop s’ingérer dans les affaires locales et de n’accorder de crédit qu’à Yassine Brahim, le ministre des Investissements et de la Coopération internationale. Elle a pourtant été fort dépitée que le projet de code des investissements, pour lequel elle avait été consultée, n’ait pas été adopté par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP)…

Très liée avec Slim Tissaoui, le gouverneur de Siliana, Murray souhaite favoriser la réfection et l’extension de la route reliant cette ville à la capitale. Et elle s’agace que le gouvernement entende procéder aux indispensables expropriations en douceur, afin de ne pas provoquer de troubles sociaux. Par ailleurs, elle s’oppose à ce que des fouilles archéologiques soient entreprises sur le tracé de la route, arguant que ses origines grecques lui confèrent des connaissances archéologiques. « Il n’y a pas de ruines, ici, seulement des cailloux ! » a-t-elle décrété.

la suite après cette publicité

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image