Électricité : le Ghana fait le plein de candidats
Plusieurs dizaines d’entreprises africaines, européennes et asiatiques du secteur de l’électricité se positionnent pour le rachat de la branche distribution de la compagnie nationale électrique du Ghana.
Pas moins de 33 candidats de tous horizons. La mise en concession des activités distribution d’Electricity Company of Ghana (ECG), qui connaît d’importantes difficultés financières et opérationnelles, a attiré de nombreux prétendants de renommée internationale.
Ni son périmètre exact, ni son montant n’ont été définis pour le moment, mais ce contrat devrait être l’un des plus marquants de l’année dans le domaine de l’énergie.
Réponses massives à l’appel à manifestation d’intérêt
Selon nos informations, outre des sociétés ghanéennes, sud-africaines, libanaises ou philippines, l’indien Tata Power, leader de l’électricité dans son pays, les investisseurs britanniques Actis et CDC Group, mais aussi les électriciens Engie (ex-GDF) ou encore Eranove ont répondu à l’appel à manifestation d’intérêt lancé en fin d’année 2015. Enfin, les français EDF et Veolia ont choisi de former un consortium, une alliance inédite depuis leur tentative avortée de se partager la concession de la Société d’énergie et d’eau du Gabon en 2011.
Un calendrier perturbé ?
Une phase de préqualification devrait démarrer en avril, avant le lancement de l’appel d’offres, dont le résultat était initialement prévu pour la deuxième moitié de l’année. Mais le calendrier du gouvernement et de son ministre de l’Énergie, Emmanuel Armah-Kofi Buah, qui travaillent avec les équipes conseil de la Société financière internationale (IFC) dans ce processus, pourrait être perturbé par l’élection présidentielle, en novembre.
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