Énergie : qui pilotera le plan de Borloo pour l’électrification de l’Afrique ?

Après douze mois d’activité, la Fondation Énergies pour l’Afrique, que dirige l’ancien ministre français Jean-Louis Borloo, a remis son rapport d’activité à François Hollande.

L’ancien ministre français,à Paris, en février 2015. © VINCENT FOURNIER/J.A.

L’ancien ministre français,à Paris, en février 2015. © VINCENT FOURNIER/J.A.

Publié le 12 avril 2016 Lecture : 1 minute.

L’objectif est, comme l’on sait, d’électrifier massivement le continent (de 25 % à 80 % en dix ans). Pour piloter l’ensemble de ce plan et gérer un fonds doté de 4 milliards de dollars par an, l’Union africaine a, en juin 2015, validé la création d’une agence intergouvernementale dont le siège sera à Abidjan.

La désignation de son ou sa président(e), qui est de la responsabilité des chefs d’État africains, arrive à grands pas, et la liste des candidats, déclarés ou non, s’allonge. Parmi les noms le plus souvent cités, ceux du Bissau-Guinéen Carlos Lopes (secrétaire exécutif de la Commission pour l’Afrique de l’ONU), du Rwandais Donald Kaberuka (ex-président de la BAD), de l’Ivoirien Jean-Louis Ekra (ex-patron d’Afreximbank), mais aussi du Sénégalais Makhtar Diop (vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique) et, plus surprenant, du Franco-Ivoirien Tidjane Thiam (président du Crédit suisse), que le défi pourrait intéresser.

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