Algérie : le bailleur chinois

Confidence d’un membre du gouvernement Sellal : l’Algérie va devoir recourir à l’endettement extérieur pour faire face à la chute de ses revenus en devises, qui ne devraient pas dépasser 25 milliards de dollars en 2016, contre 37 milliards l’année précédente.

Abdelmalek Sellal et le président chinois Chinese Xi Jinping © Kim Kyung-hoon/AP/SIPA

Abdelmalek Sellal et le président chinois Chinese Xi Jinping © Kim Kyung-hoon/AP/SIPA

Publié le 18 avril 2016 Lecture : 0 minute.

Plutôt que d’emprunter auprès des institutions financières internationales, les Algériens ont choisi de s’endetter auprès de la Chine, qui devra ainsi financer directement une série de projets sur une période de vingt à vingt-cinq ans. Lors d’un Conseil des ministres tenu à la fin de l’année 2015, le président Bouteflika avait pourtant prévenu son Premier ministre : « Évitez autant que faire se peut l’endettement extérieur… ».

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