Télécoms : GreenN s’accroche à la licence ivoirienne

La Libya Post Telecommunications & Information Technology Company (LPTIC), holding de GreenN Côte d’Ivoire, veut rester dans le pays.

Bruno Nagabane Koné (Côte d’Ivoire) ministre des Postes, des techniques de l’information et de la communication © Vincent FOURNIER/Jeune Afrique

Bruno Nagabane Koné (Côte d’Ivoire) ministre des Postes, des techniques de l’information et de la communication © Vincent FOURNIER/Jeune Afrique

Publié le 5 mai 2016 Lecture : 1 minute.

Après le retrait de la licence de l’opérateur de téléphonie mobile, fin mars, Faisel Gergab, le président de la LPTIC, s’est rendu le 5 avril à Abidjan, où il a rencontré Bruno Koné, le ministre de l’Économie numérique et de la Poste, pour faire une nouvelle offre concernant l’acquisition de la licence globale, dont le coût est de 100 milliards de F CFA (environ 150 millions d’euros). La LPTIC a proposé une avance de 17 milliards de F CFA et offert une participation de 40 % à l’État dans la future compagnie.

L’offre a été jugée insuffisante par les autorités, qui estiment que l’État n’a plus pour vocation d’entrer dans le capital d’entreprises privées. La LPTIC a été invitée à faire une nouvelle offre avant fin avril. L’État a donné la même réponse au vietnamien Viettel, emmené par Niamoutié Kouaho, fondateur de l’opérateur Café Mobile, qui a proposé une avance de plus de 14 milliards de F CFA. Les autorités attendent désormais de nouvelles offres.

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