Madagascar : deux ministres pour le prix d’un

La nomination de Bary Emmanuel Rafatrolaza au poste de vice-ministre des Affaires étrangères a surpris, dans la mesure où il dispose de prérogatives presque identiques à celles de Béatrice Attalah, la ministre en titre, reconduite dans ses fonctions malgré les critiques dont elle fait l’objet.

Olivier Mahafaly (à dr.), lors de sa nomination comme Premier ministre, en 2016, au côté du président malgache Rajaonarimampianina. © Présidence malgache

Olivier Mahafaly (à dr.), lors de sa nomination comme Premier ministre, en 2016, au côté du président malgache Rajaonarimampianina. © Présidence malgache

Publié le 26 avril 2016 Lecture : 0 minute.

Olivier Mahafaly, le nouveau chef du gouvernement, reproche en effet à cette dernière une maladresse lors de la visite d’une délégation de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), en janvier : elle aurait fait part à un conseiller de Michaëlle Jean de ses inquiétudes quant à la sécurité du prochain sommet de la Francophonie, en novembre à Antananarivo, sans lui en avoir référé au préalable en sa qualité de ministre de l’Intérieur.

Pour ne pas faire de vagues, Mahafaly, devenu entre-temps Premier ministre, l’aurait maintenue à son poste, mais en lui associant un vice-ministre qui se trouve être l’un de ses proches amis.

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