Huile de palme : « L’Afrique de l’Ouest pourrait gagner en compétitivité »

Les cours de l’huile de palme subissent une hausse d’environ 30 % depuis le mois de septembre.

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Loic Mpanjo

Publié le 20 mai 2016 Lecture : 1 minute.

Une variation très importante qu’expliquent en partie la sécheresse qui touche la Malaisie et l’Indonésie ainsi que les énormes incendies – provoqués intentionnellement selon certains experts – qui ravagent cette région. La production devrait donc diminuer, ce qui augmentera les prix malgré des fondamentaux qui s’inscrivent plutôt durablement à la baisse : surproduction, essor d’huiles alternatives et, surtout, fortes critiques venues d’Europe, où le marché se ferme quasiment à l’huile de palme.

Conséquence positive de cette hausse : l’huile de palme d’Afrique de l’Ouest (qui en produit 1,2 million de tonnes) pourrait regagner en compétitivité par rapport à l’huile malaisienne, qui domine le marché. Il y a donc de belles transactions en perspective. À Abidjan, la tonne se négocie actuellement autour de 720 dollars (626 euros), tandis qu’à la Bourse de Kuala Lumpur – la référence mondiale – le cours tourne autour de 672 dollars, auxquels il faut ajouter le transport et les droits de douane.

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L’huile de palme locale devrait donc mieux se vendre et être recherchée dans la sous-région par les pays importateurs. Par ailleurs, cette hausse pourrait inciter les producteurs à développer les surfaces.

Cependant, un plafond semble atteint et les prix diminuent. Ces derniers jours, le cours en Bourse a ainsi perdu de 5 % à 7 %. Il est même envisageable que l’on revienne, pendant un laps de temps restreint – un ou deux mois par exemple -, au plus bas niveau de septembre 2015, à 479 dollars. »

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