Niger : la paisible retraite de Salou Djibo

Absent du jeu politique nigérien depuis 2011, date à laquelle il a quitté un costume de chef d’État « qui lui pesait », selon son entourage, Salou Djibo, le tombeur de Mamadou Tandja en 2010, ne devrait pas revenir sur le devant de la scène.

Salou Djibo. © MARK GARTEN/UN PHOTO

Salou Djibo. © MARK GARTEN/UN PHOTO

MATHIEU-OLIVIER_2024

Publié le 17 mai 2016 Lecture : 1 minute.

Le Caire, 19 juillet 2013, quelques jours après la destitution de Mohamed Morsi. © Marwan Naamani/AFP
Issu du dossier

Coups d’État en Afrique : la fin d’une époque ?

Près de trois ans après le dernier coup de force réussi, en Égypte, l’Afrique va-t-elle (enfin) tourner la page ? Le continent aux 87 putschs a vu défiler un nombre édifiant de « sauveurs suprêmes » en quête de reconversion.

Sommaire

Auteur d’une transition réussie, l’ancien putschiste s’occupe désormais de sa fondation pour la paix et la démocratie, lancée en 2013 avec deux actuels ministres (Ibrahim Yacouba, aux Affaires étrangères, et Marou Amadou, à la Justice). Il est également actif au sein de la Cedeao.

Le général 4 étoiles, qui réside à Abuja, est un habitué de Ouagadougou, où sa seconde épouse travaille et où il a noué des relations avec le président Kaboré, qui l’a invité à son investiture le 29 décembre 2015. Au Niger, Salou Djibo profite occasionnellement de sa villa de Namaro, son village natal, à 50 km de Niamey. Il entretient avec Mahamadou Issoufou, son successeur, des « rapports très respectueux », selon un proche, et participe régulièrement à des cérémonies officielles.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image