Madagascar : Andry Rajoelina, un « TGV » à l’arrêt
Il est parti étudier en France les sciences politiques et la communication afin, dit-on, de revenir en force pour la présidentielle de 2018.
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Près de trois ans après le dernier coup de force réussi, en Égypte, l’Afrique va-t-elle (enfin) tourner la page ? Le continent aux 87 putschs a vu défiler un nombre édifiant de « sauveurs suprêmes » en quête de reconversion.
En attendant, Andry Rajoelina, 41 ans, n’a jamais semblé aussi isolé. Certes, l’ancien président de la transition malgache, arrivé au pouvoir en mars 2009 après la destitution de Marc Ravalomanana à la faveur d’un vaste mouvement populaire, peut encore compter sur une trentaine de députés du Mapar, sa coalition. Mais aucun de ses fidèles n’a intégré le nouveau gouvernement d’Olivier Mahafaly Solonandrasana.
Et s’il revient une fois par trimestre pour diriger ses diverses entreprises de publicité, il a complètement disparu du jeu politique, laissant le champ libre à son grand rival, Marc Ravalomanana, déjà candidat pour 2018.
Même Hery Rajaonarimampianina, son ancien ministre des Finances devenu président – sous la pression de la communauté internationale, Andry Rajoelina avait accepté de ne pas se présenter en 2013 -, s’emploie à éloigner son ex-patron. Selon des proches, « Andry TGV » serait à l’origine de la motion de destitution initiée en juin 2015. Rajoelina garde le silence. Mais jusqu’à quand ?
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