Tunisie – États-Unis : vous avez dit ingérence ?

La Fondation Carnegie pour la paix internationale, l’un des think tanks les plus riches du monde, a publié le 14 avril un rapport intitulé « Entre périls et promesses : un nouveau cadre de partenariat avec la Tunisie ».

Le président Barack Obama et  son homologue Beji Caid Essebsi  lors de leur rencontre dans le bureau ovale le 21 Mai 2015 © Pablo Martinez Monsivais/AP/SIPA

Le président Barack Obama et son homologue Beji Caid Essebsi lors de leur rencontre dans le bureau ovale le 21 Mai 2015 © Pablo Martinez Monsivais/AP/SIPA

Publié le 12 mai 2016 Lecture : 1 minute.

Son diagnostic concernant la conduite de la transition économique et la mise en œuvre des réformes dans ce pays est sévère. La fondation préconise donc de créer une commission composée de représentants des membres du G7, de l’Espagne et de la Belgique afin de gérer au quotidien l’assistance technique internationale, mais aussi de simplifier autant que possible les démarches administratives imposées aux différents intervenants en mettant en place un bureau unique chargé de délivrer une autorisation globale.

Une sorte d’administration parallèle, en somme ! Les sénateurs américains suggèrent pour leur part de confier la gestion de l’aide budgétaire américaine pour 2016-2017 à une équipe de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) qui s’installerait carrément au siège de la Banque centrale. Sans crier à l’ingérence, le gouvernement de Habib Essid travaille à l’élaboration de ses propres solutions afin de redynamiser le secteur public.

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