Congo-Brazzaville : la Case de Gaulle attend son locataire
Qui succédera au très consensuel Jean-Pierre Vidon – admis à faire valoir ses droits à la retraite – au poste d’ambassadeur de France au Congo ?
Un nom circule au Quai d’Orsay : celui de Bertrand Cochery. Diplômé de Sciences-Po et titulaire d’un DEA en philosophie, Cochery, 56 ans, est un « Guinéen » dans l’âme. Conseiller à l’ambassade de France à Conakry à la fin des années 1990, il est revenu dans la capitale guinéenne début 2012 pour y occuper le poste d’ambassadeur. Le président Alpha Condé, qui l’apprécie, avait obtenu qu’il joue les prolongations au-delà du délai traditionnel de trois ans.
Quelle que soit, en définitive, l’identité du futur locataire de la Case de Gaulle (résidence de l’ambassadeur de France à Brazzaville), ce dernier devra renouer le fil du dialogue entre les deux pays, tout en préservant les intérêts économiques français malmenés ces derniers temps par la concurrence chinoise, turque, italienne et russe.
En filigrane : l’agacement des autorités congolaises face aux réserves émises tant par l’Élysée que par le Quai d’Orsay vis-à-vis de la réélection de Denis Sassou Nguesso, en mars dernier.
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