Tunisie : ils planchent sur la réforme de l’État

Ancien patron de Nessma TV et membre du bureau politique de Nidaa Tounes, Nabil Karoui propose de créer la fonction de vice-président du gouvernement et de scinder l’exécutif en deux pôles.

Nabil Karoui. © Hassene Dridi/AP/SIPA

Nabil Karoui. © Hassene Dridi/AP/SIPA

Publié le 5 juin 2016 Lecture : 1 minute.

L’un, dirigé par ce vice-président, comprendrait les ministères régaliens, plus ceux de la Culture, du Sport, des Affaires sociales et quelques autres. L’autre serait à vocation économique et regrouperait notamment les Finances, les Technologies, l’Équipement et les Collectivités locales. Pour permettre une meilleure coordination, Karoui suggère de regrouper les directions de ces ministères dans les dix-sept étages de l’ancien siège du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le parti désormais dissous de l’ancien président Ben Ali.

Il n’est pas le seul à plancher sur une restructuration de l’État. Présenté par le cabinet de consulting Bridgers One, fondé à Paris par Mounir Beltaifa, le projet Partenariat majorité-opposition pour la construction de notre nouvelle Tunisie à l’horizon 2030 est étudié avec soin par les partis au pouvoir. Problème : il impliquerait la création de nouvelles instances et une révision de la Constitution. Sérieuses oppositions en perspective !

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