Algérie : Toufik snobe Khelil

Depuis son retour au pays, en mars, après trois ans d’exil aux États-Unis, Chakib Khelil, l’ex-ministre de l’Énergie et des Mines, multiplie sorties publiques et prises de contact avec divers responsables algériens (actuels ou anciens).

Chakib Khelil. © AMR NABIL/AP/SIPA

Chakib Khelil. © AMR NABIL/AP/SIPA

Publié le 1 juin 2016 Lecture : 1 minute.

Plusieurs émissaires ont ainsi été discrètement chargés d’arranger une rencontre avec Mohamed Mediène, alias Toufik, qui dirigea le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) pendant vingt-cinq ans avant d’être démis de ses fonctions en septembre 2015. Refus poli de l’intéressé, dont les services furent chargés des différentes enquêtes sur les affaires de corruption présumée visant le géant pétrolier Sonatrach et plusieurs hauts responsables – parmi lesquels ce même Khelil.

En privé, Toufik explique à ses proches que la gestion du dossier de l’ancien ministre (contre lequel la justice algérienne a délivré en 2013 un mandat d’arrêt international avant de le retirer) a été l’une des raisons essentielles de sa rupture avec le président Bouteflika.

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