Algérie : restrictions diplomatiques pour cause de crise économique

Conséquence de la chute des revenus pétroliers, la crise financière qui frappe l’Algérie a des répercussions sur le corps diplomatique.

Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères © Mandel Ngan/AP/SIPA

Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères © Mandel Ngan/AP/SIPA

Publié le 7 juin 2016 Lecture : 0 minute.

Quelque cent vingt personnes – diplomates, personnels des ambassades et des représentations consulaires – ont été ces dernières semaines priées de rejoindre le ministère des Affaires étrangères, à Alger. Aucune d’elles ne pourra demeurer en poste au-delà du 10 juillet. De même, plusieurs postes à l’étranger n’ont pas été pourvus. La réglementation stipule que la durée d’affectation du corps commun des ambassades et des consulats ne doit pas excéder quatre ans, mais dans le passé, cette période a été souvent prorogée d’un an. « Ce ne sera plus le cas, explique un diplomate. Les autorités nous ont avertis qu’il fallait se serrer la ceinture. »

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