Soumaïla Cissé, le chef de file de l’opposition malienne, reste, trois ans après, convaincu que la victoire lui a été volée en août 2013 au moyen d’un « grossier » bourrage des urnes.
« À en croire les procès-verbaux électoraux, il y aurait eu en moyenne à Bamako et dans d’autres villes entre trois et cinq votants toutes les deux minutes. Or c’est matériellement impossible ! » s’insurge-t-il. Cissé, qui n’a recueilli au second tour que 22,39 % des suffrages, estime qu’on a forcé le destin d’Ibrahim Boubacar Keïta afin de ne pas faire de vagues alors que le pays sortait à peine d’une grave crise institutionnelle.
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