RD Congo : qui a financé le raout de l’opposition à Bruxelles ?

Le conclave de l’opposition congolaise, les 8 et 9 juin, était organisé au Château du Lac, à Genval, une banlieue chic de Bruxelles.

Raphaël Katebe Katoto (à g.), le frère de l’opposant Moïse Katumbi, et Étienne Tshisekedi (au centre), leader de l’UDPS, le 9 juin, à Genval. © THIERRY CHARLIER/AFP

Raphaël Katebe Katoto (à g.), le frère de l’opposant Moïse Katumbi, et Étienne Tshisekedi (au centre), leader de l’UDPS, le 9 juin, à Genval. © THIERRY CHARLIER/AFP

Publié le 16 juin 2016 Lecture : 1 minute.

Devant le luxe de ce cadre, de nombreux participants et journalistes se sont demandé qui avait eu les poches assez larges pour financer pareil raout. L’un des principaux bailleurs de fonds est Dominique Janne, un homme d’affaires belge né à Kolwezi en 1956. Il a notamment des intérêts dans le secteur des mines dans l’ex-Katanga, il est associé avec Gaëtan-David Kakudji, fils de feu Gaëtan Kakudji, compagnon de route de Laurent-Désiré Kabila (il fut notamment son ministre de l’Intérieur).

Dominique Janne, qui revendique de bonnes relations avec l’opposition comme avec le pouvoir congolais, ne cache pas sa contribution au conclave, même s’il refuse d’en dévoiler le montant. « Je soutiens toute initiative qui va dans le bon sens pour l’avenir de la RD Congo, a-t-il confié à Jeune Afrique. Tout le monde souhaite un dialogue. »

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