Tunisie : Béji Caïd Essebsi écoute mais ne dévoile rien de ses plans
Après son appel, le 3 juin, à la formation d’un gouvernement d’union nationale, le président tunisien, Béji Caïd Essebsi (BCE), consulte tous azimuts sans toutefois dévoiler ses plans et la configuration qu’il souhaite pour un nouvel exécutif.
Selon des représentants de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et du parti de gauche Al-Massar reçus au palais de Carthage, le chef de l’État demanderait aux partis et aux syndicats de lui soumettre un programme de sauvetage socio-économique, sans spécifier le rôle qu’ils tiendraient dans un futur gouvernement.
Les formations de l’opposition rechignent et attendent une deuxième vague de négociations pour préciser leurs conditions. En coulisses, le nom de Hédi Larbi, spécialiste du développement passé par la Banque mondiale et ancien ministre de l’Équipement, est régulièrement mentionné comme chef du gouvernement, tandis que des proches du bureau politique de Nidaa Tounes, le parti de BCE, se prononcent en faveur du fils du président, Hafedh Caïd Essebsi, au ministère de l’Intérieur.
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