Infrastructures : un chantier de quatre ans pour la vitrine de Cocody

Fort de son expérience, le Maroc va accompagner la Côte d’Ivoire tout au long du projet d’aménagement de cette baie d’Abidjan.

Les plans s’inspirent fortement de ceux de Nador. Logique : c’est Marchica Med qui assure l’assistance à maîtrise d’ouvrage. © KOFFI & DIABATE ARCHITECTES

Les plans s’inspirent fortement de ceux de Nador. Logique : c’est Marchica Med qui assure l’assistance à maîtrise d’ouvrage. © KOFFI & DIABATE ARCHITECTES

fahhd iraqi

Publié le 28 juin 2016 Lecture : 1 minute.

Lancé en grande pompe en juin 2015 en présence du président Alassane Ouattara et du roi Mohammed VI, le projet d’aménagement et de valorisation de la baie de Cocody, à Abidjan, avance doucement mais sûrement. Les premiers coups de pioche ont été donnés le 18 janvier.

Le projet s’inspire fortement de ce qui a été réalisé à Nador. C’est d’ailleurs Marchica Med qui assure l’assistance à maîtrise d’ouvrage pour le compte du gouvernement ivoirien. « Cela consiste à accompagner les trois départements ministériels concernés par le projet dans ses différentes phases, des études à la réalisation en passant par le montage financier », explique Saïd Zarrou, directeur de l’agence Marchica.

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Travaux « en bonne voie »

Par ailleurs, 10 % des 100 milliards de F CFA (152 millions d’euros) du projet sont financés grâce à un crédit de la filiale subsaharienne du groupe marocain Attijariwafa Bank. Le reste devrait provenir de fonds d’investissement internationaux, notamment des pays du Golfe.

Les travaux de la première phase consistant, entre autres, à draguer le fond lagunaire, sont en bonne voie. Depuis décembre 2015, Marchica Med, qui pilote le projet, a ouvert une succursale à Abidjan, dirigée par Zine Abidine Ali Ouazzani. Saïd Zarrou séjourne régulièrement en Côte d’Ivoire pour superviser l’évolution du projet, mis en œuvre par l’Entreprise nationale de bâtiment et travaux publics, mais aussi par la Société générale des travaux du Maroc.

Alors que cette première phase devrait encore durer environ sept mois, les États ivoirien et marocain finalisent la réalisation d’études plus affinées pour prémunir la zone contre des risques d’inondations. La totalité des travaux devrait s’étendre tout au plus sur quatre ans. La marina deviendra alors l’une des matérialisations de la coopération ivoiro-marocaine. « Avec nos partenaires ivoiriens, nous voudrions à terme réitérer cette expérience dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest connus pour leurs zones lagunaires », souligne Saïd Zarrou.

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