RD Congo : l’Union européenne se demande s’il faut sanctionner des proches de Kabila

L’UE doit-elle sanctionner des proches du président Joseph Kabila pour le contraindre à quitter le pouvoir d’ici au 19 décembre, ainsi que le prévoit la Constitution ?

Publié le 22 juin 2016 Lecture : 1 minute.

Sur le sujet, l’UE est divisée. La Grande-Bretagne et la Belgique sont favorables à une mise en œuvre rapide des sanctions pour accentuer dès maintenant la pression sur Kinshasa. Mais la France ou l’Italie préféreraient réserver de telles mesures à des exactions caractérisées, comme la répression violente de manifestations, ou à l’arrivée à expiration du délai constitutionnel.

Même chose pour Madrid, qui ne souhaite pas que la politique empêche l’entreprise (espagnole) ACS d’emporter l’appel d’offres lancé pour la construction du barrage Inga III, sur le fleuve Congo (Kinshasa doit faire son choix en octobre). Résultat : les États-Unis pourraient mettre en œuvre des sanctions sans concertation avec les Européens et plus rapidement. À Washington, le Congrès a déjà fait une proposition en ce sens. « Cela fait longtemps que les États-Unis font cavalier seul sur la RD Congo », commente une source diplomatique européenne.

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