Kah Walla, la passionaria de l’opposition

Au pays de Paul Biya, tout paraît immobile. Pourtant, de nouveaux visages émergent, parmi lesquels celui de Kah Walla.

Kah Walla, présidente du Cameroon People Party (CPP) à Jeune Afrique en juin 2016 © Capture d’écran/J.A.

Kah Walla, présidente du Cameroon People Party (CPP) à Jeune Afrique en juin 2016 © Capture d’écran/J.A.

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Publié le 28 juin 2016 Lecture : 1 minute.

Vue de Yaoundé, capitale du Cameroun. © Wikimedia Commons
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Les 50 qui feront le Cameroun

Au pays de Paul Biya, tout paraît immobile. Pourtant, de nouveaux visages émergent, notamment dans les espaces laissés vacants par l’État. Jeune Afrique est allé explorer ce vivier.

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Tous les vendredis, la patronne du Cameroon People’s Party (CPP) se drape de la couleur du deuil, conformément au mot d’ordre de la campagne des « vendredis en noir », qu’elle a lancée pour prévenir d’éventuelles manœuvres destinées à prolonger le bail de Paul Biya au palais d’Etoudi. Edith Kahbang Walla, dite Kah Walla, a claqué la porte d’un autre parti d’opposition, le Social Democratic Front (SDF), en 2010.

Aujourd’hui, elle est de toutes les mobilisations et espère faire fléchir le pouvoir, quitte à subir un traitement rugueux de la part des autorités. L’activisme débordant de cette femme de 51 ans occulte parfois le fait qu’elle est aussi une businesswoman qui, en 1995, a fondé Strategies !, une entreprise de conseil en leadership et management.

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