Richard Bona, le bassiste aux doigts d’or

Au pays de Paul Biya, tout paraît immobile. Pourtant, de nouveaux visages émergent, parmi lesquels celui de Richard Bona.

Image184506.jpg © JAKUB KACZMARCZYK/EPA/MAXPPP

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Clarisse

Publié le 28 juin 2016 Lecture : 1 minute.

Vue de Yaoundé, capitale du Cameroun. © Wikimedia Commons
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Les 50 qui feront le Cameroun

Au pays de Paul Biya, tout paraît immobile. Pourtant, de nouveaux visages émergent, notamment dans les espaces laissés vacants par l’État. Jeune Afrique est allé explorer ce vivier.

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Jeune, Richard Bona, 48 ans, vouait une admiration sans bornes à George Benson, Salif Keïta, Herbie Hancock, Stevie Wonder… Désormais, ce sont eux qui font appel au bassiste de génie qu’il est devenu. Dernier grand nom à saluer son talent : Quincy Jones, qui le considère comme « l’un des mecs les plus talentueux au monde ». C’est donc sous le label du trompettiste américain que paraît, le 24 juin, Héritage, le nouvel album de l’artiste aux mille casquettes (bassiste, compositeur, chanteur, arrangeur…).

Douze morceaux qui retracent l’histoire des esclaves africains envoyés à Cuba et qui apportèrent leur musique et leurs traditions. Mais l’artiste a une dent contre son pays d’origine. Fait officier de l’Ordre de la valeur en début d’année par le gouvernement, il ne s’est pas présenté à la cérémonie, protestant ainsi contre l’interdiction faite aux Camerounais de posséder une double nationalité.

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