Italie- Algérie : Saipem-Sonatrach, un procès en septembre

Le procès de l’affaire Saipem-Sonatrach s’ouvrira le 12 septembre au tribunal pénal de Milan, indiquent à « Jeune Afrique » des sources judiciaires italiennes.

Claudio Descalzi, le directeur du groupe ENI le 20 janvier 2015 à Rome. © Andrew Medichini/AP/SIPA

Claudio Descalzi, le directeur du groupe ENI le 20 janvier 2015 à Rome. © Andrew Medichini/AP/SIPA

Publié le 1 juillet 2016 Lecture : 1 minute.

Au centre des débats, les conditions dans lesquelles la firme italienne, filiale d’ENI, a obtenu des contrats auprès du géant pétrolier algérien entre 2007 et 2010. Trois intermédiaires algériens, Farid Bedjaoui, Samyr Ouraied et Omar Habour, qui font l’objet de mandats d’arrêt internationaux, ainsi que quatre anciens dirigeants de Saipem sont poursuivis pour complicité de corruption internationale et fausses déclarations fiscales.

Près de 200 millions d’euros de commissions

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Selon l’acte d’accusation, Farid Bedjaoui a obtenu, via sa société écran Pearl Partners Ltd, 198 millions d’euros de commissions de Saipem, destinés à assurer à la firme italienne la signature de sept contrats d’une valeur totale de 8 milliards d’euros. Une partie de cette somme aurait servi à corrompre des responsables de Saipem ainsi que des facilitateurs, parmi lesquels Chakib Khelil, ex-ministre algérien de l’Énergie et des Mines, qui a regagné son pays en mars après trois ans d’exil aux États-Unis.

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