RD Congo : l’affaire du recrutement de mercenaires présumés a-t-elle fait pschitt  ?

« Sur instruction du chef de l’État », Joseph Kabila, l’Américain Darryl Lewis, soupçonné d’être au service de l’opposant et candidat à la présidentielle Moïse Katumbi, a été « relâché et est autorisé depuis le 8 juin à rentrer dans son pays », souligne un haut magistrat du parquet général de la République.

Moïse Katumbi, opposant congolais et candidat déclaré à la présidentielle en RD Congo. © Gwenn Dubourthoumieu/J.A.

Moïse Katumbi, opposant congolais et candidat déclaré à la présidentielle en RD Congo. © Gwenn Dubourthoumieu/J.A.

Publié le 14 juillet 2016 Lecture : 1 minute.

À l’en croire, « contrairement à ce qui était annoncé ce jour-là, aucune commission rogatoire internationale n’a été envoyée à la justice américaine ». Entendez : les charges ont été abandonnées. « Pour raison d’État », lâche un proche du président Kabila, qui refuse d’en dire davantage.

Il n’empêche : Moïse Katumbi reste dans le viseur de la justice. Après avoir été inculpé d’atteinte à la sûreté de l’État, l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga, qui a obtenu des autorités de pouvoir bénéficier de soins médicaux à l’étranger, s’est rapproché de l’opposant historique Étienne Tshisekedi (83 ans), patron de l’UDPS. Les deux hommes se sont vus le 6 juillet à Bruxelles.

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De quoi ont-ils parlé ? « De l’après-Kabila, confie un cadre de l’UDPS qui a assisté à la rencontre. Il n’a nullement été question d’une quelconque transition qui serait confiée à Tshisekedi. L’objectif commun reste de forcer le président à quitter le pouvoir à la fin de son mandat, le 20 décembre. »

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