RD Congo : Henry Makap, énergie et le sang-froid
Homme et femmes d’affaires à succès, ou ingénieur hydraulique aux commandes du barrage d’Inga… rencontre avec ces congolais qui construisent aujourd’hui leur pays de demain.
RD Congo : défis majeurs
Au-delà des incertitudes politiques, une nouvelle génération arrive dans la vie publique au moment où le pays a redessiné ses frontières intérieures. Autant de challenges à relever.
Après vingt-neuf années passées à la Société nationale d’électricité (Snel), Henri Makap est revenu à ses premières amours. Le 14 avril 2015, à 51 ans, cet ingénieur hydroélectricien formé à Kinshasa était nommé directeur de la production Ouest (DPO).
Un « homme de terrain » expérimenté
Un poste prestigieux puisque c’est dans l’Ouest que la Snel produit la majeure partie de son électricité, avec les barrages, ô combien stratégiques, Inga I et Inga II, qui approvisionnent Kinshasa et Matadi, mais aussi le Congo central et le Katanga. Et une suite logique aux neuf années passées à la direction de la production Sud, dans sa région d’origine, le Katanga.
Le DPO est un homme de terrain, aux compétences techniques reconnues par les 331 salariés de la Snel qu’il dirige sur la concession. « Dès qu’il y a un souci sur une turbine, il descend aux barrages. Il dirige lui-même certaines opérations tendues de maintenance, toujours avec sang-froid », indique l’un de ses collaborateurs. « C’est sans doute pour mon expérience de la réhabilitation des barrages au Katanga que j’ai été nommé ici », estime l’ingénieur.
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