Tunisie : crise de nerfs à Nidaa Tounes

Scission et migration de députés vers d’autres groupes parlementaires ont fragilisé le parti Nidaa Tounes, le reléguant en deuxième position à l’Assemblée des représentants du peuple. Son directeur exécutif, Hafedh Caïd Essebsi, est de plus en plus contesté en interne.

Hafedh Caïd Essebsi est de plus en plus contesté au sein de son parti. Ici, en mars 2015 à Tunis © AP/SIPA

Hafedh Caïd Essebsi est de plus en plus contesté au sein de son parti. Ici, en mars 2015 à Tunis © AP/SIPA

Publié le 20 juillet 2016 Lecture : 1 minute.

Depuis des semaines, le parti tente d’étoffer ses rangs en débauchant des élus issus d’autres formations (comme Al Moubadara, le parti destourien de Kamel Morjane), ce qui suscite un certain malaise dans la classe politique.

Hafedh Caïd Essebsi pointé du doigt

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Pourtant, la crise au sein de Nidaa n’est pas finie. Plusieurs de ses principaux cadres dénoncent la mainmise qu’y exerce Hafedh Caïd Essebsi (photo), son directeur exécutif (et, par ailleurs, fils du président de la République), qui perturbe selon eux la bonne marche du parti.

Vers une nouvelle direction du parti ?

Certains suggèrent de l’écarter et de substituer à l’actuelle direction un directoire de dix militants, tous dotés de prérogatives identiques. Hafedh Caïd Essebsi a répliqué en envoyant des émissaires porteurs d’une contre-proposition : la création d’un quintette auquel il serait partie prenante.

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