Cour pénale internationale : Dakar contre un « Afrexit »

Si, lors du 27e sommet de l’Union africaine (UA), les pays africains membres de la Cour pénale internationale (CPI) ne se sont pas mis d’accord sur un retrait commun de cette juridiction – question qui figurait à l’ordre du jour à Kigali –, c’est notamment parce que le Sénégal s’y oppose farouchement.

Mankeur Ndiaye, ministre des Affaires Étrangères Sénégalais le 24 Septembre 2014 à New York. © Julie Jacobson/AP/SIPA

Mankeur Ndiaye, ministre des Affaires Étrangères Sénégalais le 24 Septembre 2014 à New York. © Julie Jacobson/AP/SIPA

Publié le 25 juillet 2016 Lecture : 0 minute.

Les 14 et 15 juillet, lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères, le Sénégalais Mankeur Ndiaye s’est montré catégorique : il ne revient pas à l’UA, non membre de la CPI, de décider en lieu et place des 34 États signataires du statut de Rome. Résultat, l’institution panafricaine s’en est tenue à la résolution qu’elle avait votée fin janvier à Addis-Abeba, à l’initiative d’Uhuru Kenyatta, le président kényan. Celle-ci prévoit l’élaboration d’un plan de retrait de la CPI. Nul doute que le sujet sera remis sur la table lors du prochain sommet, en janvier.

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