Union africaine : et si c’était Kaberuka…

La course à la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA), qui se conclura en janvier, à Addis-Abeba, pourrait encore réserver des surprises.

Donald Kaberuka, à Genève, en 2014. © Eric LARRAYADIEU pour J.A.

Donald Kaberuka, à Genève, en 2014. © Eric LARRAYADIEU pour J.A.

Publié le 3 août 2016 Lecture : 1 minute.

De fait, la liste des candidatures est de nouveau ouverte. Mais le Sénégalais Abdoulaye Bathily, dont le CV est jugé plus consistant que celui des trois prétendants initiaux (la Botswanaise Pelonomi Venson-Moitoi, l’Équato-Guinéen Agapito Mba Mokuy et l’Ougandaise Speciosa Wendira-Kazibwe), mettra-t-il tout le monde d’accord ? Pas sûr. D’abord parce que la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) n’a pas renoncé à présenter un candidat.

Bathily agace

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Ensuite parce que Bathily a beau être soutenu par Macky Sall et par une partie de l’Afrique de l’Ouest, le fait est que, en sa qualité de chef du bureau des Nations unies pour l’Afrique centrale, il agace certains chefs d’État de cette sous-région. Ceux-là, notamment, lui préféreraient volontiers le Rwandais Donald Kaberuka. La candidature de l’ancien patron de la BAD a été proposée par l’Éthiopie et validée par Paul Kagame. Interrogé sur le sujet, Kaberuka préfère ne pas se prononcer, jugeant « l’échéance lointaine ».

Kaberuka séduit

Mais les participants au dernier sommet de l’UA ont été séduits par son rapport consacré aux nouveaux mécanismes de financement de l’organisation (mécanismes destinés à s’affranchir de la tutelle des gros donateurs extérieurs au continent).

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