Encore quelques réticences sur la nouvelle taxe de l’Union africaine
L’adoption des modalités de financement de l’UA par ses pays membres (les trois quarts de son budget dépendent aujourd’hui des bailleurs de fonds internationaux) a été l’une des décisions les plus importantes de son 27e sommet, du 10 au 18 juillet à Kigali.
La résolution prise par les chefs d’État sur la base des propositions faites par Donald Kaberuka, l’ancien président de la BAD, est d’introduire une nouvelle taxe de 0,2 % sur les importations dès la loi de finances pour 2017. Seuls trois pays y sont pour le moment réticents : l’Égypte, la Tunisie et Maurice. Les causes en sont davantage techniques que politiques.
« Des adaptations en fonction des spécificités locales seront nécessaires », relativise une source proche du dossier. Un comité de dix ministres des Finances doit désormais être constitué pour suivre la mise en application de ladite taxe, qui devrait rapporter 1,4 milliard d’euros l’année prochaine.
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