Somdiaa, le « meilleur ennemi » du groupe Mimran en Afrique

Nouvelle génération, nouvelle relation. Il y a cinquante ans, Jacques Mimran et Jean-Louis Vilgrain, PDG de Somdiaa, s’opposaient frontalement. Aujourd’hui, leurs héritiers se rendent visite régulièrement.

Alexandre Vilgrain, directeur de la société Somdiaa, le 23 octobre 2009, à Paris. © Bruno LEVY pour Jeune Afrique

Alexandre Vilgrain, directeur de la société Somdiaa, le 23 octobre 2009, à Paris. © Bruno LEVY pour Jeune Afrique

Publié le 29 août 2016 Lecture : 1 minute.

Jean Claude Mimran, PDG du groupe Mimran. © SAAD pour J.A.
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Enquête sur le « mystère » Jean-Claude Mimran

Découvrez l’enquête exclusive de « Jeune Afrique consacrée » à Jean-Claude Mimran. Le milliardaire de 71 ans, propriétaire de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS), des Grands moulins de Dakar et d’Abidjan, revient sur son parcours, les secrets de sa réussite et ses nouvelles ambitions dans les mines africaines.

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« J’ai beaucoup d’amitié pour Alexandre Vilgrain, un jeune, un type très bien », affirme Jean-Claude Mimran à propos de ce patron de 60 ans. Les deux hommes veillent à ne pas se concurrencer directement.

Certes, Somdiaa, dont Castel possède 80 %, est l’autre poids lourd régional de la farine et du sucre (490 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 27,2 millions d’euros de résultat net), mais il opère essentiellement en Afrique centrale, notamment au Cameroun.

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Pré carré

En Côte d’Ivoire, seul pays où ils se côtoient, chacun a son pré carré : à Mimran la farine (GMA), à Somdiaa le sucre (Sucaf). Pourraient-ils tenter un rapprochement ? De chaque côté, on évoque des synergies intéressantes face à une concurrence accrue et on croit savoir que l’autre songerait à vendre. Et l’on fait mine de ne pas vraiment s’y intéresser.

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