Centrafrique : comment Touadéra a géré le retour de Jean-Francis Bozizé

Faustin-Archange Touadéra, le président centrafricain, a tout fait pour dissuader Jean-Francis Bozizé de ne pas mettre fin à ses trois ans d’exil en France.

Jean-Francis Bozizé, fils du président François Bozizé à Bangui, le 07.10.2010. © Vincent FOURNIER/Jeune Afrique

Jean-Francis Bozizé, fils du président François Bozizé à Bangui, le 07.10.2010. © Vincent FOURNIER/Jeune Afrique

Publié le 19 août 2016 Lecture : 1 minute.

Une première fois quelques jours avant son retour, quand le fils de l’ancien président l’a informé par téléphone de ses intentions. Jean-Francis ayant malgré tout regagné Bangui dans la matinée du 3 août, « FAT » l’a reçu à la présidence le soir même et, évoquant de fortes pressions de la communauté internationale, l’a prié de repartir immédiatement.

L’intéressé lui opposant un refus catégorique, Touadéra a accepté que la Minusca procède à son arrestation le 5 août avant de faire machine arrière quatre jours plus tard, après que plusieurs chefs d’État présents comme lui à l’investiture d’Idriss Déby Itno, le 8 août à N’Djamena, lui ont demandé de jouer la carte de l’apaisement.

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