Cinéma : « Mimosas », un film sur le visible et l’invisible
Il y a des films vraiment inclassables. Mimosas, du réalisateur espagnol Oliver Laxe, en fait partie.
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Prix littéraires, sorties de disques ou encore films très attendus, le mois de septembre marque la reprise au pas de charge de l’activité du monde de la culture. « Jeune Afrique » a vous fait découvrir sa sélection africaine de la rentrée.
Expliquer ce qu’il raconte est déjà difficile : disons qu’il entraîne le spectateur dans un improbable périple à travers le Haut Atlas, à la suite d’un vieux cheikh accompagné de ses disciples…
Mais cela ne rend guère compte ni du scénario ni de ce que l’on voit sur l’écran – où l’on peut être subjugué par les somptueuses images et hypnotisé par la marche lente des personnages, sans jamais vraiment comprendre vers quoi tend le film. Doit-on se contenter d’apprécier ce qui est visible ou se laisser mener vers une autre dimension, dominée par l’invisible ?
On l’aura compris, Mimosas est donc un long-métrage pour amateurs de mystique et de lyrisme qui ne recherchent rien de concret et de rationnel dans le monde où ils vivent. Ils sont sans doute nombreux, en tout cas dans les jurys de festivals : l’œuvre déroutante d’Oliver Laxe a obtenu à Cannes le grand prix de la Semaine de la critique.
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