Soutien juridique aux États : l’ALSF sollicite ses bénéficiaires

Six ans après le lancement de ses activités, la (ALSF) s’efforce de convaincre les 47 pays africains adhérents de participer à son financement.

L’immeuble de la BAD à Abidjan, entièrement rénové en 2014. © Jacques Torregano pour JA

L’immeuble de la BAD à Abidjan, entièrement rénové en 2014. © Jacques Torregano pour JA

Publié le 15 septembre 2016 Lecture : 1 minute.

En août, elle a remporté une première victoire : la Guinée a été le premier État africain à lui apporter une modeste contribution [quelques dizaines de milliers de dollars]. Cet appel du pied a été lancé en mai à Lusaka.

L’ALSF, dirigée depuis 2011 par le Zimbabwéen Stephen Karangizi et hébergée par la BAD à Abidjan, fournit une assistance juridique à une quinzaine de pays africains, sur environ 40 projets d’une valeur de 14 milliards de dollars (12,5 milliards d’euros).

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Sa dotation (38 millions de dollars fin 2015) est assurée à 40 % par la BAD et à plus de 52 % par la France, les Pays-Bas, la Norvège, le Canada et les États-Unis. Parmi les abonnés absents figurent le Mali et le Niger – dont l’ALSF accompagne les réformes minières, comme cela a été le cas en Guinée –, la Tunisie, aidée dans sa chasse aux biens mal acquis, ainsi que la Tanzanie, l’Ouganda, l’Éthiopie et le Kenya, qui bénéficient de son assistance pour d’importants projets d’infrastructures.

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