Découverte : le charme discret de la Villa Madiba

À quelques minutes du centre-ville animé de Pointe-Noire, ce petit hôtel, situé sur la côte sauvage, accueille surtout une clientèle d’affaires.

Dans le hall, le mobilier design côtoie celui des artisans locaux. © DR

Dans le hall, le mobilier design côtoie celui des artisans locaux. © DR

Julien_Clemencot

Publié le 14 septembre 2016 Lecture : 2 minutes.

L’hôtel Ivoire, groupe Sofitel, à Abidjan, en Côte d’Ivoire accueille le sommet UA-UE du 29 au 30 novembre 2017. © Jacques Torregano pour JA
Issu du dossier

Hôtellerie : les raisons de l’optimisme

Malgré le ralentissement économique et les questions de sécurité, le marché hôtelier africain conserve son attractivité pour les opérateurs et les investisseurs.

Sommaire

Le petit paradis se trouve non loin du centre-ville de Pointe-Noire, sur la route de la côte sauvage. Là, fini le tumulte de la capitale économique du Congo, son urbanisation anarchique et son million d’habitants, vous voilà le long de demeures cossues sises face à l’océan et à sa plage de sable blond.

C’est dans ce décor de carte postale que la Villa Madiba, nommée ainsi en hommage à Nelson Mandela, accueille depuis près d’une décennie ses hôtes privilégiés, principalement des hommes et des femmes d’affaires de passage dans la cité pétrolière.

la suite après cette publicité

Deux bâtisses donnent sur un jardin planté de palmiers et de cocotiers qui abrite un court de tennis et une piscine à débordement. L’endroit séduit par sa simplicité tout en raffinement.

Dans le hall d’accueil comme dans les chambres, on est conquis par la sensation d’espace, les lignes pures du mobilier en bois réalisé par les artisans locaux, les fauteuils et les objets design rapportés par les propriétaires Henri et Céline Benatouil d’Afrique du Sud ou d’Europe.

Un lieu au charme discret

L’architecte sénégalais Pierre Goudiaby Atepa et les hommes d’affaires Abdul Hussein Beydoun, ivoirien, et Paul Obambi, congolais, sont tombés sous le charme de ce boutique-hôtel.

la suite après cette publicité

Dans le livre d’or, on remarque le passage de Cécilia (l’ex-épouse de Nicolas Sarkozy) et Richard Attias, visiblement très satisfaits de leur séjour. Les équipages d’Air France en ont aussi fait leur point de chute lors de leurs rotations dans le pays.

La Villa Madiba n’offre que 26 chambres et suites, de 18 à 140 m2, mais plusieurs d’entre elles ont une vue imprenable sur l’Atlantique. Son atmosphère unique tranche avec les paquebots des grandes chaînes hôtelières.

la suite après cette publicité

Depuis le balcon des chambres, qui surplombent le jardin, vous aurez peut-être la chance d’observer au loin le passage des baleines en pleine migration ou de voir les surfeurs affronter de puissantes vagues. Dans un bâtiment voisin, à l’arrière du terrain, les hôtes qui cultivent avant tout la discrétion pourront également loger dans une des deux grandes suites avec entrée et piscine privatives.

Difficile de trouver matière à critiquer hormis peut-être la modestie du kit d’hygiène mis à disposition dans les salles de bains, l’absence d’une salle de sport et d’une salle de réunion.

Gastronomie variée

Le restaurant Le Fuji réserve lui aussi son lot de surprises et d’exotisme. Aux plats français et congolais, comme le poisson salé, viennent se mêler des spécialités japonaises (servies uniquement le soir).

C’est auprès de cuisiniers venus expressément du pays du Soleil-Levant pour transmettre leur savoir-faire que la brigade de la Villa Madiba a acquis l’art de préparer sushis, sashimis et autres tempuras. Des prestations haut de gamme assurées par une équipe à la fois discrète, disponible et efficace.

Le tarif des chambres reste dans les standards de l’hôtellerie haut de gamme en Afrique centrale, c’est‑à-dire élevé. Comptez 160 000 F CFA (244 euros) la nuit pour les plus petites, 375 000 F CFA pour les plus spacieuses (60 m2) et entre 495 000 et 590 000 F CFA pour les suites.

Et si vous souhaitez que l’on vienne vous chercher à l’aéroport et que l’on vous y reconduise, il vous faudra débourser 100 000 F CFA, quand le trajet coûte au maximum 4 000 F CFA en taxi.

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image