Tunisie : le budget de l’État bientôt plombé par l’affaire de la banque franco-tunisienne ?

Selon des sources financières, le FMI a demandé à l’État tunisien de préparer une provision de 400 millions de dinars au titre d’une première tranche d’indemnités que celui-ci pourrait être amené à verser à ABCI Investments.

Christine Lagarde, directrice du FMI, à Tunis le 2 février 2012. © Hassene Dridi/AP/SIPA

Christine Lagarde, directrice du FMI, à Tunis le 2 février 2012. © Hassene Dridi/AP/SIPA

Publié le 9 septembre 2016 Lecture : 1 minute.

Le Cirdi, un tribunal arbitral de la Banque mondiale, s’apprête en effet à rendre un verdict favorable à cette société dans le litige qui l’oppose, depuis vingt-sept ans, à l’État tunisien dans l’affaire de la BFT (Banque franco-tunisienne ; voir JA no 2893, du 19 au 25 juin). La BFT, dont l’actionnaire majoritaire, ABCI, a été spolié par le clan Ben Ali, a elle aussi subi les conséquences de cette prédation, puis a pâti des erreurs des autorités postrévolution, qui ont fait échouer toute tentative de négociation.

Elle risque la liquidation. Attendue pour octobre, la décision du Cirdi risque de plomber le budget de l’État, déjà très déficitaire, et de mettre en grande difficulté la Société tunisienne de banque, maison mère de la BFT.

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