RD Congo : l’ombre de Laurent-Désiré Kabila plane sur la décrispation politique

Le 29 août, au nom de la « décrispation politique », le gouvernement congolais a libéré plusieurs prisonniers d’opinion – les militants de la société civile Christopher Ngoy, Fred Bauma et Yves Makwambala notamment.

Une image de la statue de fer de Laurent-Désiré Kabila, à Kinshasa le 17 mai 2005. © SCHALK VAN ZUYDAM/AP/SIPA

Une image de la statue de fer de Laurent-Désiré Kabila, à Kinshasa le 17 mai 2005. © SCHALK VAN ZUYDAM/AP/SIPA

Publié le 13 septembre 2016 Lecture : 0 minute.

Une mesure qui a suscité bien des frustrations chez tous ceux qui espéraient en bénéficier. Parmi eux, la vingtaine de Congolais condamnés pour complicité dans l’assassinat, en 2001, du président Laurent-Désiré Kabila – un jugement qu’ils estiment politique. Eddy Kapend, le principal accusé, est toujours détenu à la prison de Makala, à Kinshasa.

Quant à Nono Lutula, ex-conseiller spécial chargé de la sécurité du « Mzee », il souffre de diabète et est hospitalisé depuis trois mois dans la commune kinoise de Kintambo. « Ce n’est pas normal ! s’insurge John, son fils français.

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On lui fait payer ses propres soins et jusqu’à la nourriture et au salaire (10 dollars par jour) de chacun des deux militaires qui le surveillent ! »

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