CAN 2017 : le Maroc envisagé en plan B si les tensions persistent au Gabon
Alors que le pays est en proie à des troubles au lendemain de l’élection controversée d’Ali Bongo Ondimba à la présidence de la République, la Confédération africaine de football (CAF) se veut rassurante quant à la tenue de la CAN 2017 au Gabon (14 janvier-5 février).
Issa Hayatou, président de la CAF (Confédération africaine de football), le 11 juin 2015 à Paris. © Jacques Torregano pour Jeune Afrique
Publié le 14 septembre 2016 Lecture : 0 minute.
Mais, en coulisses, l’instance dirigée par Issa Hayatou envisage un plan B. Elle a sondé discrètement le Maroc afin de savoir s’il pourrait suppléer le Gabon au cas où la situation y demeurerait tendue.
Le royaume chérifien, un des seuls pays d’Afrique à disposer des infrastructures nécessaires, avait refusé d’organiser l’édition 2015 de peur d’une propagation du virus Ebola, obligeant la CAF à délocaliser la compétition en Guinée équatoriale.
