Musique : la revanche du funaná

Longtemps été condamnée au silence, le funaná revient en force, notamment grâce au label Analog Africa.

Funanà (photo d’illustration). © Henrik Ismarker /Flickr creative commons

Funanà (photo d’illustration). © Henrik Ismarker /Flickr creative commons

leo_pajon

Publié le 26 septembre 2016 Lecture : 1 minute.

Jusqu’à l’indépendance du Cap-Vert, en 1975, le colonisateur portugais interdisait le funaná, un genre traditionnel issu des campagnes, très rythmé, et associé à un petit accordéon diatonique. Motif de la censure ? Ces chansons étaient considérées comme un peu trop subversives au goût de l’occupant.

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Il faut attendre 1997 pour que la star locale du piano à bretelles, Victor Tavares, plus connu sous le pseudonyme de Bitori, enregistre pour la première fois en studio un album qui fait aussitôt un carton. Avec ses boucles hypnotiques exécutées par la section rythmique, il devient même un classique des discothèques. Le label Analog Africa a eu la bonne idée de rééditer ces pistes dans un splendide coffret. Quant au groupe, il est en pleine tournée européenne.

Bitori, Legend of Funaná.The Forbidden Music of The Cape Verde Islands, Analog Africa. © DR

Bitori, Legend of Funaná.The Forbidden Music of The Cape Verde Islands, Analog Africa. © DR

Bitori, Legend of Funaná.The Forbidden Music of The Cape Verde Islands, Analog Africa

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