Irène Nkam, toujours à l’écoute
Ses sujets de prédilection en tant que psychiatre – l’alexithymie et les mouvements oculaires chez les schizophrènes – n’évoquent pas grand-chose pour les non-initiés.
Cameroun : drôle de diaspora
Ils vivent depuis des années loin du pays de leurs parents. Ambitieux, pugnaces, décomplexés, ils se sont chacun fait un nom dans leurs domaines respectifs. Parfois même, ils se piquent de politique. Rencontre avec ces hommes et ces femmes qui ont osé et réussi.
Mais, secrétaire générale de l’Association des médecins africains de France, le docteur Irène Nkam, 49 ans, sait aussi aborder les questions pratiques qui parlent à tous, en particulier aux médecins : construire un solide réseau de praticiens, accueillir les nouveaux arrivants dans la profession ou dans l’Hexagone, organiser un congrès annuel pour échanger.
L’association envisage à terme la mise en place d’une structure pour orienter les membres de la diaspora les plus désemparés face à la complexité du parcours de soins, pour eux-mêmes ou pour leurs familles. Son autre combat, Irène le mène contre le délit de faciès : « Quand j’arrive dans un nouvel hôpital, je suis d’emblée prise pour une aide-soignante. Le pire, c’est quand cela vient aussi des Noirs. »
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