Alain Foka : panafricain dans l’âme
Niamey, novembre 2015. Dans le hall d’un grand hôtel, une immense pancarte annonce la sortie de son nouveau coffret d’Archives d’Afrique, une émission qu’il anime sur RFI, tout comme Le Débat africain.
Cameroun : drôle de diaspora
Ils vivent depuis des années loin du pays de leurs parents. Ambitieux, pugnaces, décomplexés, ils se sont chacun fait un nom dans leurs domaines respectifs. Parfois même, ils se piquent de politique. Rencontre avec ces hommes et ces femmes qui ont osé et réussi.
Sur le continent, le journaliste Alain Foka, 53 ans, est connu comme le loup blanc. Mais c’est aussi une vraie figure de proue de la diaspora africaine. À la tête d’une société de production, il est l’auteur de plusieurs documentaires primés.
Ce panafricaniste accompli, qui a commencé sa carrière comme correspondant de guerre sur La Cinq, la défunte chaîne de télévision française, aime à mélanger les genres. Du moins en apparence.
Jusqu’à une date très récente, il était le propriétaire d’un restaurant sélect à deux pas des Champs-Élysées, à Paris, un établissement parfois choisi comme lieu de rencontres informelles pour personnalités africaines, dont des chefs d’État. Foka confie avoir voulu créer un espace d’échanges et de renseignements : « Je n’ai jamais été autant informé sur la communauté africaine que lorsque j’étais propriétaire de ce restaurant ! »
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