Maroc : mode d’emploi des législatives 2016

Les législatives du 7 octobre se dérouleront selon un scrutin de liste à un tour, à la représentation proportionnelle et avec un seuil électoral de 3 % (nombre minimum de voix qu’un parti doit s’assurer afin d’accéder au Parlement).

Les 26 et 27 septembre. Dans les rues et au QG local, les équipes du PJD s’activent	! © Alexandre Dupeyron pour JA

Les 26 et 27 septembre. Dans les rues et au QG local, les équipes du PJD s’activent ! © Alexandre Dupeyron pour JA

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Publié le 5 octobre 2016 Lecture : 1 minute.

PAM El Aouni dans son QG de campagne quartier Al Manal – rabat © Alexandre Dupeyron pour JA
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Élections législatives au Maroc : la lutte est féroce

Le 7 octobre, les Marocains éliront le parti qui dirigera le prochain gouvernement pour une durée de cinq ans. Entre les deux favoris, les islamistes du PJD et les libéraux du PAM, la lutte est féroce.

Sommaire

Ce seuil a été édicté pour permettre à un maximum de partis politiques d’être représentés au sein de l’hémicycle, mais il risque de rendre difficile la constitution de majorités homogènes.

Nombre d’électeurs

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15,7 millions de personnes se sont inscrites sur les listes électorales, sur une population totale de 34 millions de Marocains. 55 % de ces inscrits sont des hommes et 45 % des femmes.

Nombre de candidats

Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, 1 410 listes ont été présentées à la veille de la campagne électorale pour un total de 6 992 candidats.

Nombre de sièges

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Sur les 395 sièges que se partageront les futurs députés, 305 seront répartis entre 92 circonscriptions locales. Les 90 qui restent seront réservés à une liste nationale de femmes (60 sièges) et de jeunes de moins de 40 ans (30 sièges).

Financement de la campagne électorale

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Pour ces législatives, le gouvernement a prévu une subvention de 250 millions de dirhams (22,9 millions d’euros), distribuée par tranches à la trentaine de partis politiques en compétition. L’État a fixé un plafond de dépenses électorales de 500 000 dirhams (45 827 euros) pour chaque candidat, que ce dernier devra justifier auprès de la Cour des comptes à la fin de sa campagne.

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