Les Suisses mettent aux normes internationales les ports du continent

Les leaders mondiaux de la certification sont suisses. Leurs services sont de plus en plus sollicités en Afrique, où les besoins en la matière sont importants, notamment dans les ports.

Un scanner de contrôle de marchandises en Afrique de l’Ouest. © Cotecna

Un scanner de contrôle de marchandises en Afrique de l’Ouest. © Cotecna

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Publié le 13 octobre 2016 Lecture : 1 minute.

Le Palais fédéral à Berne, siège du gouvernement et du Parlement. © Photononstop
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Suisse-Afrique : être à la hauteur

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S’il est un domaine où la Suisse est championne du monde, c’est celui de la certification. Et depuis longtemps : SGS a démarré ses activités en 1878, et Cotecna en 1974. Séparées par l’embouchure du Rhône, les deux sociétés genevoises dominent de loin le secteur, sur presque tous les continents. La première dispose de 1 800 bureaux et laboratoires pour 85 000 employés répartis dans 141 pays.

Une demande importante en Afrique

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Cotecna compte quant à elle plus de 150 bureaux et 4 000 collaborateurs dans une cinquantaine de pays. L’Afrique pèse lourd dans les résultats des deux sociétés, toutes deux très présentes sur le continent, « où les besoins en matière de certification, de vérification, de contrôle et d’analyse des risques sont immenses », explique Robert Massey, PDG de Cotecna.

Et c’est exactement la palette de services que les deux entreprises proposent à leurs clients respectifs, publics comme privés. À leur demande, elles mettent aux normes internationales les différents ports du continent (maritimes, fluviaux, secs) en apportant leur expertise en matière de certification et en les équipant de matériels de dernière génération, qui permettent notamment aux États de sécuriser leurs recettes douanières.

Pour l’utilisation des moyens de vérification non intrusifs (comme les scanners) et pour leur maintenance, « le travail de formation des personnels, réalisé sur place, est primordial », confie Robert Massey. « L’Afrique reste un continent à très fort potentiel », conclut le patron de Cotecna, qui a d’ailleurs racheté en 2015 le sud-africain Coal Lab, très présent sur l’inspection des chargements de minéraux, confirmant l’attention que porte la société au secteur des matières premières.

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