À Lomé, des spots de surf… en 3G

«On peut passer des appels via WhatsApp ! » fanfaronne tout sourire un lycéen venu réviser ses cours au quartier administratif, dans le sud-est du centre-ville.

Les applications des smartphones peuvent enfin « tourner ». © Àprésent pour JA

Les applications des smartphones peuvent enfin « tourner ». © Àprésent pour JA

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Publié le 20 octobre 2016 Lecture : 1 minute.

Vue de la ville de Lomé. © Jacques Torregano pour Jeune Afrique
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Togo : le grand retour de Lomé

C’est une capitale togolaise profondément transformée qui a accueilli, le 15 octobre, le sommet extraordinaire de l’Union africaine sur la sécurité maritime et le développement.

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Un coup de fil qui paraît banal pour beaucoup de citoyens du monde mais traduit une évolution attendue depuis des mois par les Loméens. La qualité de la connexion internet s’est en effet nettement améliorée.

Pour doper la concurrence sur le segment mobile, faire baisser les tarifs et inciter les opérateurs à étendre et à optimiser leurs réseaux, le ministère des Postes et de l’Économie numérique a octroyé une licence 3G à Moov Togo (filiale de Maroc Télécom) fin janvier. Six mois plus tard, l’opérateur lançait la 3G+ sur tout le territoire, ainsi que la construction d’un réseau de fibre optique de 450 km entre Lomé et Kara, dans le nord du pays.

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Bientôt la 4G ?

Résultat : depuis le début de l’année, les antennes-relais 3G fleurissent dans la capitale. Des hotspots wifi ont été installés aux points stratégiques, notamment dans le très animé quartier de Deckon, qui compte nombre de cybercafés.

Il est couvert par la 3G de Togo Telecom, l’opérateur public de télécommunications, dont le réseau est également utilisé par sa filiale Togocel, leader du marché local de la téléphonie mobile (environ 3 millions d’abonnés).

Ici, commerçants, conducteurs de taxi-moto stationnés et passants surfent à grande vitesse sur leur smartphone. Le principe est simple. Il suffit d’acheter un code d’accès dans l’une des nombreuses boutiques de télécoms qui en disposent et de l’activer dans la zone couverte. Le débit de connexion est parfois ralenti et les hotspots saturés aux heures de pointe, mais tous ces petits tracas sont en passe d’être réglés.

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D’autant que, selon la ministre des Postes et de l’Économie numérique, Cina Lawson, les études avancent pour que des licences 4G soient octroyées très prochainement. Edmond d’Almeida

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