Bande dessinée : un cauchemar libanais

Dans « Ville avoisinant la terre », Jorj Abou Mhaya revient sur la guerre civile du Liban qu’il a vécu.

« Ville avoisinant la terre », de Jorj Abou Mhaya. © Denoël Graphic

« Ville avoisinant la terre », de Jorj Abou Mhaya. © Denoël Graphic

leo_pajon

Publié le 18 octobre 2016 Lecture : 1 minute.

Tous les jours, Farid Tawil, un Beyrouthin ordinaire, prend le bus pour rentrer du travail. Un soir, il se rend compte, médusé, que son immeuble a disparu. Sa ville, même, s’est transformée en labyrinthe où il ne fait que s’égarer. Foules hystériques, révolutionnaire dément, citadins minés par l’angoisse… dans ce récit halluciné, l’auteur, Jorj Abou Mhaya, retranscrit un peu de la folie qui s’est emparée de Beyrouth durant la guerre civile.

la suite après cette publicité

Âgé de 40 ans aujourd’hui, le dessinateur a vécu ces violences. Il en témoigne avec poésie en s’appuyant sur une impressionnante technique au lavis (dégradés de gris obtenus en diluant de l’encre) qui fait de chacune de ses cases un petit tableau aussi dérangeant que fascinant.

Ville avoisinant la terre, de Jorj Abou Mhaya, Denoël Graphic, 88 pages, 17,90 euros

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image