Formation : Sciences-Po Paris tisse ses liens africains

C’est à partir de 2010 que la prestigieuse école parisienne a commencé à s’intéresser au continent en créant le programme Europe-Afrique, une formation initiale à l’issue de laquelle un bachelor est délivré.

Sciences-Po Paris. © Knowtex/Flickr creative commons

Sciences-Po Paris. © Knowtex/Flickr creative commons

Rémy Darras © Francois Grivelet pour JA

Publié le 9 novembre 2016 Lecture : 1 minute.

Le groupe américain Bridge International Academies gère des écoles en Ouganda, au Kenya (ici, à Nairobi), au Nigeria et au Liberia. © David Mutua
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Emploi et formation

Malgré les efforts des États et la multiplication des établissements privés, l’école africaine n’est toujours pas au niveau. À la recherche de main-d’œuvre qualifiée, des entreprises prennent le relais.

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Sur son campus de Reims, dans le nord-est de la France, elle a accueilli en cette rentrée 90 profils africains recrutés dans des lycées internationaux. Sciences-Po a par ailleurs créé un executive master, que prépareront cette année 30 candidats de 15 nationalités différentes, venus du secteur public et, de plus en plus, du secteur privé. Enfin, elle a mis en œuvre un programme sur mesure à destination des gouvernements africains.

Au menu : politique publique, partenariats public-privé, relations avec les bailleurs de fonds, media training… Une formation qui peut aussi être adaptée à des cadres d’entreprises privées. « L’objectif n’a jamais été de reproduire Sciences-Po sur le continent », rappelle Muriel Dubois, responsable du développement Afrique, mais de nouer des partenariats académiques.

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Une vingtaine ont déjà vu le jour, qui permettent à l’école d’accueillir des étudiants et des professeurs venus du continent, à l’instar du LeAD Campus, mené en collaboration avec l’Institut supérieur de management (ISM) de Dakar et l’université du Cap.

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