Cinéma : « Theeb », de Naji Abu Nowar
Nous sommes dans la péninsule Arabique, sous domination anglaise, à l’époque de la Première Guerre mondiale. Un officier britannique à la recherche d’un puits arrive de nuit dans un campement de Bédouins.
Il cherche un connaisseur de la région pour le conduire, en empruntant un itinéraire particulièrement dangereux, jusqu’au lieu où il doit rencontrer de mystérieux compagnons. Hussein est chargé de le guider, en compagnie de son tout jeune frère Theeb (« loup »), qui s’est invité de lui-même dans ce voyage. Racontée à travers les yeux de cet enfant curieux et intrépide, cette histoire d’apprentissage dramatique, dans un décor désertique somptueux, prend souvent des allures de western. Et permet de se familiariser, sans ennui, avec la culture et les traditions bédouines, aujourd’hui menacées de disparition. Un premier long-métrage fort esthétique d’un réalisateur jordanien qui ne manque pas d’ambition.
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