Maroc : adhérer à l’Union africaine, un marathon procédurier
Le processus d’adhésion à l’Union africaine (UA), tel que prévu par l’article 29 de son acte constitutif, commence par la transmission d’une demande écrite aux États membres.
![Au siège de l’Union africaine, à Addis-Abeba. © Xinhua/Pan Siwei/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/08/12/4106hr_-e1540317079168.jpg)
Au siège de l’Union africaine, à Addis-Abeba. © Xinhua/Pan Siwei/SIPA
C’est ce document, remis le 22 septembre par Rabat à la présidente de la Commission de l’UA pour diffusion, qui a été « retenu de manière incompréhensible pendant plus d’un mois », s’étonne un diplomate marocain. Depuis début novembre, le document circule, à la suite de quoi les États y répondent par écrit.
Lorsque la majorité simple de 28 réponses positives est atteinte, l’adhésion doit encore être entérinée en assemblée à la majorité des deux tiers, soit 36 membres. « Nous comptons déjà, ce 16 novembre, vingt réponses écrites positives, et le vote de ratification devrait avoir lieu au sommet de l’Union, fin janvier à Addis-Abeba », assure notre diplomate.
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